Insolites : les perles de la semaine
Pour ce deuxième numéro de notre rubrique consacrée aux insolites, FootMercato continue à vous trouver des anecdotes qui vont de la plus farfelue à la plus coquine. Extrait.
Benjani, un Romeo parmi tant d’autres
On connaissait Blanche Neige et les sept nains ainsi que Romeo et Juliette, mais au Zimbabwe le dessin animé à la mode semble être Blanche Neige et les sept Romeo. Présidente de la fédération zimbabwéenne de football, Henrietta Rushwaya, a la particularité de suivre de près les joueurs de la sélection nationale. De très près même. À tel point que cela nuirait aux performances des Warriors lors des compétitions internationales. Impliqué dans cette affaire, l’ancien Auxerrois Benjani aurait d’ailleurs été vu à plusieurs reprises séjourner dans la résidence personnelle de cette très chère Henrietta. Ah l’amour...
Cristiano Ronaldo l’imposteur
Non il ne s’agit pas de critiquer les qualités footballistiques du désormais très modeste CR7, mais tout simplement d’un individu qui s’est fait passer pour la star lusitanienne. Si Andy Warhol parlait du quart d’heure de gloire, Jaime Wright vient d’inventer le concept des nuits entières de gloire. Ressemblant comme deux gouttes d’eau au Mancunien (à ce qu’on dit), ce jeune homme de 21 ans en a en effet profité pour multiplier les conquêtes d’un soir en usurpant l’identité du favori au Ballon d’Or. Nul ne sait si l’individu payait la note après avoir invité ses demoiselles d’une nuit au restaurant, mais tout gentleman qu’il est, il leur avouait sa véritable identité après avoir consommé. La grande classe.
FIFA’s Anatomy
Dotée d’un impressionnant arsenal pharmaceutique, notamment lors d’événements majeurs tels qu’une coupe du Monde, la FIFA a dû fournir deux fois plus de médicaments autorisés lors des deux derniers mondiaux (Corée du Sud/Japon en 2002 et Allemagne en 2006). Parmi les “friandises” les plus demandées par les équipes, on trouve les anti-douleurs, les anti-allergisants ainsi que différentes sortes d’anesthésiants. Cela s’explique sans doute par le nombre de matchs élevés disputés par chaque sélection en un mois (sept pour le vainqueur et le finaliste).
Profession : coach mental
Le mental, c’est sans doute plus important que le physique dans le sport. Comme on dit « quand la tête va, les jambes suivent. » C’est pour ça que chez certaines équipes, il n’est pas rare de trouver ce qu’on appelle un coach mental. Comme à la Star Academy, cette personne est là pour aider les joueurs qui seraient victimes de coups de blues. Une profession que ne doit visiblement pas connaître le président de la formation argentine Rosario, Horacio Usandizaga. Pour preuve, après une nouvelle défaite concédée, ce dernier a été l’auteur d’une déclaration pleine d’attention envers ses joueurs, derniers du championnat. « Je vais tuer ces enfants de mille putes. Quand j’ai dit que c’était une période de transition, cela ne signifiait pas que nous devons jouer comme nous avons joué, c’est-à-dire de manière aussi merdique. » La motivation par l’insulte, un nouveau concept à approfondir.
Pauvres gosses
On se souvient du coup de gueule de Roberto Carlos envers les jeunes ramasseurs de balle du Stade de France lors de la finale France-Brésil en 98 après que ce dernier ait jugé un peu lente l’efficacité de ces petits assistants disposés aux quatre coins du terrain. En Espagne, c’est pire. Lors du match entre Malaga et Getafe, l’arbitre de la rencontre, M. Turienzo Alvarez, a tout simplement expulsé les ramasseurs de balle à un quart d’heure de la fin du match. Estimant qu’ils gagnaient trop de temps alors que l’équipe locale (Malaga) menait 2-1, l’homme en noir n’a pas hésité à sortir le rouge. A quand la vidéo pour savoir quel ramasseur a caché la balle du match sous son pull ?